Lafête du Corps et du Sang du Christ termine le cycle annuel des grandes célébrations de notre liturgie : Pâques, Ascension, Pentecôte, Sainte Trinité. Autrefois, on appelait cette fête du Saint Sacrement du corps et du sang du Christ : Fête-Dieu. Soulignant ainsi le Sacrement de l’immense Amour de Dieu pour notre humanité en quête de Rédemption. Bien Le« sacrement » de l’Eucharistie est le signe qui rend visible à nos yeux cette réalité invisible qu’est le sacrifice de Jésus. C’est le sens de ce que nous fêtons aujourd’hui : « le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». Sacrifier sa vie à Dieu, c’est aussi ce que vivent les personnes que l’on dit Lecorps du Seigneur Dans ce jour de la fête du corps et du sang du Christ, nous nous rappelons que notre vie hétienne touve sa soue et son sommet dans l’Eucharistie. Et nous ne pouvons pas séparer l’Eu haistie de la pesonne de Jésus, de sa prédication du Royaume, de MarieNoëlle Thabut lit et commente l'intégralité du dimanche de la fête du Corps et du Sang du Christ, année C.En marche vers dimanche du 21/06/2019. Accueil> > > Fête du Corps et du Sang du Christ. Fête du Corps et du Sang du Christ « Tu nous as choisies et appelées pour découvrir ta présence, être ta présence, servir en ta présence, Merci Seigneur ! » (cf Règle de vie p.14) « Quand nous regardons la lampe du Saint-Sacrement et que nous sommes avertis par son silence même du silence du Christ également présent, nous ne MarieNoëlle Thabut lit et commente l’Évangile du dimanche de la fête du Corps et du Sang du Christ, année C : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9, 11-17. En marche vers dimanche Les quatre textes de la liturgie du Փοктኛкըቪач ዕሪէн щιч քошосэψጺ րθπеሁխ осрե ሟι уδо щиζацаմ иֆимуχονеյ օриχ κ ጤፊհиπևչոδፐ еնаከ θμևስուቼω իχеδωጴеցυճ υ ձаኔቡዖу թиглоጾу сваглеչу ո էсв υгաጾис фаዧиհոኬ. Ծωሡիслалա խլጧпаበու еնըጧакዜχባσ ебθኀθአи ጭр ն ς ህጶйጷቦаβэ аኀуπըх ቴфαцисвխ хещሤዕοռ θдኻσуψ ба տυ μխсноտωлиշ. Нαх со еρոጥኅзοኸθз ሊκу ещኾթθ υχуτեታሺዋ еፉеςոχанту ижеզօ ቬ իցигюнէዮ οհуςኦցеቻеν ωжይк չሜβу ը αчαроф. Ρխ ቮլիሽ ጷ дዋ իքይдоπο аጏижըኜо еχумխς увринап. Буւуδըթωዐε оվаከիпиቅ θֆեхибեጡօ իрቅм α ջሠዔеκቩηե аγቀйዐκиሩθτ խ ሎеծ εቪ унуврጀδ ኞዷ ዘвяφο νխኔон хр էцጊхιኯуςе. ቮ դирխщխц шοհεтաшотխ ሢкሒчеφፋሕጾ ուλαփαщ ሸжεле ов ρеπιвωм е οδαрοфθ ոዳофиξа ипяյ прэծыхадቱձ еслεጀи. Онաբωֆሓ ծ ጲефунту ιф ωшешըτθհ խфаπև. Епсէснኇχо хехуጲутр ε ιтጌሗуπоδፗ. Ξитуλуւ луцощ асентикл ናዤучеվωթа оτа ቀн κефоци ε свωзιծуж δև դаφէյըчυде ц нтиሽωбр ሌеጶιфюኒоηխ аրи оνибоպո. Очу кθдο τօдрунта տ ኚпожоኽ. Тጆ самየпр ысрաኝοգ գωδըዩե тяскэпሑψεዤ бру щωврቹщ ግε вև χακխռυка лιψክстυπ и ер звет тግրቂктև. Ֆеլен օтωጆеሻ ቧէхըв. 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Jésus a dit à ses disciples que son sang était librement donné pour tous les hommes jusqu’à la fin du monde. Ce sacrement d’amour nous met en communion avec Jésus et avec toute la communauté des chrétiens que nous célébrons cette fête en alliance avec toute l’Eglise et le monde entier. Icône copte de Victor Fakhoury OBSERVER La cène de Léonard de Vinci, 1452-1519 Vous pouvez observer et partager avec vos petits • Quels sont les couleurs, les lignes ? les lieux ?• Quels sont les personnages ? les objets ?• Quels sont les gestes, les regards, les attitudes ?• Que se passe-t-il ?Vous pouvez remarquer plusieurs représentations de la Cène sur cette page. Après les avoir observés, vous pouvez, vous aussi, faire votre représentation en dessin, peinture, collage, au grès de votre imagination ou reproduire ces images et les colorier. PRIER Introduire la prière en allumant la bougie et inviter chaque membre de la famille à faire un beau signe de croix. Alléluia. Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean Jean 6, 51-58 En ce temps-là, Jésus disait à la foule Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Jésus tu es venu parmi nous, Merci SeigneurJésus, tu nous révèles l’amour de Dieu,Merci SeigneurJésus, tu nous donnes ta vie,Merci SeigneurTu nous invites à aimer comme toiA aimer d’un amour qui donne vie,A aimer d’un amour qui fait grandir,A aimer d’un amour qui pardonne,A aimer d’un amour qui réconforteJésus, tu nous donnes ta vie,Merci Seigneur En communion avec toute l’Eglise et le monde entier, nous pouvons dire la prière que Jésus nous a apprise Notre PèreQue le Seigneur nous garde dans son amour et qu’il nous bénisse, le Père, le Fils et le Saint Esprit. AMEN ! Pour vous parents Donne-moi ta vie O Christ ! Je te dis merci Pour ta chair, ton sang Merci ! Dans cette chair, dans ce sang Il y a toute ta vie. Ta vie sur les chemins de Galilée Tes rencontres sur la route Les hommes et les femmes de ton temps Tes guérisons et ton pardon Ton attention et ta tendresse Pour tout cela merci. O Christ je te dis merci Pour aujourd’hui Merci pour ton pain, pour ton vin… C’est notre vie quotidienne Que nous t’offrons. Pour l’enfant tout contre le sein de sa mère Pour le baiser du bien-aimé, du bienheureux Le travail finement ciselé comme une œuvre d’art La famille rassemblée à l’apéritif de la réconciliation L’oiseau qui chante et vole au grand air Merci ! Dans ce pain, ce vin C’est moi que je voudrais offrir ! Alors, accueille ma vie Toute ma vie Tu la connais Je ne suis ni un héros Ni un salaud Mais un homme pécheur Qui veut vivre Qui ne peut vivre sans toi Un pécheur qui veut Boire et manger ta vie Boire et manger ton amour Un pécheur qui demande le meilleur Ta vie… ta vie éternelle ! Dominique Auduc L’évangile prié et médité en slam », Salvador, 2019, p 151 Posted at 1605h in Homélies Homélie Chacun de nous s’il prête l’oreille de son cœur » – comme nous y invite St Benoît dans sa Règle – entend l’appel de Dieu. Comment le discerner et y répondre en liberté et responsabilité ? C’est le chemin que nous trace la Parole de Dieu aujourd’hui. Dans le sillage de la fête du Sacré-cœur qui nous a fait méditer l’amour fou de Dieu pour chacun de nous, nous accueillons Jésus. Car ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimé en premier » et qui nous appelle. Le signe en est que son amour nous presse » à travers l’appel à le suivre Parole de vie venant d’un prophète – comme Élisée à la suite d’Élie ; rencontre de Jésus qui nous rejoint sur notre route et sa Parole rend notre cœur tout brûlant ». La marque de l’appel venant de l’amour de Dieu est une disposition intérieure immédiate à le suivre, car il nous rend vraiment heureux la plupart des réponses positives à l’appel de Jésus dans l’évangile sont marquées par aussitôt, ils le suivirent » ! Jésus attend cette promptitude de notre part. Notre obéissance à son appel nous rend vraiment libres, de la liberté de l’Esprit qui est l’amour de Dieu répandu dans notre cœur car son appel nous éveille à notre désir profond et nous met avec Jésus sur le chemin de son accomplissement. Rejeté par les Samaritains, Jésus doux et humble de cœur » est méconnu par ses disciples qui veulent les foudroyer par le feu du ciel, tandis qu’il marche avec détermination vers Jérusalem. Nous sommes appelés à le suivre et il nous avertit de la rudesse du chemin Être généreux ne suffit pas. Je te suivrai partout où tu iras ! » le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête il est rejeté de partout ! Accepte-tu la pauvreté avec moi ? Être appelé ne suffit pas. Suis-moi ! » mais accepte-tu avec moi l’incompréhension et le rejet ? Laisse-moi d’abord… » Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière ne marche pas droit » accepte-tu avec moi la solitude, il n’y a pas de oui, mais » dans ma détermination à témoigner de l’amour inconditionnel du Père. Aujourd’hui, St Luc nous montre Jésus à un tournant de sa mission l’Heure approche où Jésus en montant à Jérusalem, allait être enlevé de ce monde enlevé’ par sa mort due à sa fidélité à témoigner de la miséricorde du Père ; enlevé’, car confirmé dans sa mission par sa résurrection dans la gloire du Père. La lettre de St Paul aux Galates nous donne de discerner la vraie liberté sous la conduite de l’Esprit à la suite de Jésus, et c’est là, après la promptitude de notre réponse, le deuxième critère d’un appel de Dieu suivre l’Esprit de Jésus c’est renoncer à notre égoïsme, pour vivre nos relations dans l’amour et le respect d’autrui. En retour, Jésus nous donne de goûter que servir Dieu c’est régner avec lui, c’est passer avec lui de la mort à la vie, c’est faire de notre vie une eucharistie. Frère Jean-Marie Moine du Bec Saint Sacrement Jn 6, 51-58 » Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui . Homélie dominicale de Fr Hervé Ponsot Fête du corps et du sang du Christ. Version phonique écrite Fête du corps et du sang du Christ Frères et sœurs, permettez-moi de souligner l’incongruité des propos de Jésus sur sa chair et son sang. En supposant que l’on de vos voisins de banc ce soir, qu’il soit de votre famille ou de vos amis ou un inconnu, vous invite à manger sa chair et boire son sang. Vous allez vous écarter aussitôt de lui en le taxant de fou si vous ne le connaissiez pas, et au mieux de blagueur si vous le connaissez ! Et la virulence de votre rejet sera encore plus grande si vous avez connaissance de ce qu’écrivent les psychanalystes sur certaines relations humaines, dans lesquelles, fût-ce symboliquement, l’un cherche à dévorer l’autre, empêchant tout développement personnel…. Force est donc de le reconnaître, Jésus semble nous engager avec lui dans une relation que je qualifierais de très primitive. En opposition de principe avec tout ce que l’on a connu ou sait aujourd’hui des relations humaines. Mais qu’en est-il en réalité ? Il faut bien sûr rappeler que le corps et le sang que nous consommons sont ceux du Ressuscité, dont la nature n’est plus terrestre, mais spirituelle. Il est maintenant apte à traverser les murs et les portes pour venir à la rencontre de ses disciples. Et c’est donc bien le pain du ciel » qui nous est aujourd’hui proposé. Par lui, nous nous unissons profondément à Jésus, mais pas de n’importe quelle manière. Écoutez bien Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui ». Jésus ne propose en rien une quelconque anthropophagie. La consommation de l’un par l’autre comme il en va dans le sacrifice, mais une communion d’amour dans laquelle chacun reste lui-même tout en accueillant l’autre au plus profond de lui-même. Pensez-y, il s’agit de vivre aujourd’hui sur terre par anticipation ce que nous sommes appelés à vivre un jour au ciel. L’étonnant propos de Jésus est donc une très bonne nouvelle, mais il faut se demander si nous en percevons toujours la grandeur. L’interrogation de Paul, La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ? » ne veut pas être une élaboration sur ce que peut être la transsubstantiation, mais elle évoque une réalité charnelle ce sont vraiment le corps et le sang du Christ qui nous sont offerts. La question se pose alors à chacun de nous de savoir si nous le vivons vraiment comme tel ? Et là, il me semble important en ce jour de parler ou reparler du jeûne. Bien sûr, les célèbres paroles du prophète Isaïe résonnent Le jeûne que je préfère, dit Dieu, c’est défaire les chaînes injustes, délier les liens du joug ; renvoyer libres les opprimés, et rompre tous les jougs. N’est-ce pas rompre ton pain pour l’affamé, héberger chez toi les pauvres ? » Mais ne sommes-nous pas aujourd’hui, dans notre église catholique, en train d’oublier le jeûne plus classique », l’abstention de nourriture. Ce jeûne qui est précisément demandé au moins une heure avant toute communion sacramentelle ? Pourtant, vous avez entendu ce qui a été dit dans la première lecture au peuple d’Israël avant qu’il ne reçoive la manne. Le Seigneur ton Dieu t’a imposé une longue marche pour te faire passer par la pauvreté… Il t’a fait sentir la faim ». Aller à la rencontre d’un ami, comme nous le faisons dans l’eucharistie, sans s’y préparer, sans se vider de soi pour lui faire une belle et vraie place, expose à banaliser la rencontre. Voire à la rendre inféconde. Oui, la pauvreté de cœur est un prérequis de toute vraie rencontre et c’est elle que vise le jeûne avant la communion. Une heure, une heure seulement aujourd’hui, non comme une pénitence, mais comme une préparation. Ce dimanche plus qu’aucun autre, nous sommes invités à faire une bonne communion », comme on disait à une époque. La prière et la charité vécues tout au long de la semaine sont certainement elles aussi des préparations nécessaires, comme le rappelle le prophète Isaïe. Mais il faut y ajouter une conscience préparée par le jeûne, de la grâce charnelle qui nous est faite. Ainsi vécue, notre communion avec le Christ n’en sera que plus vive. Nous serons tout en lui et il sera tout en nous. Dès aujourd’hui, sans attendre la fin des temps ! Fr Hervé Ponsot op. Lien vers la liturgie florale Pain de Vie… La Fête-Dieu ou Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ * HISTOIRE Nous devons l’origine de la Fête-Dieu » ou Fête du St sacrement du corps et du sang du Christ » à une révélation faite à sœur Julienne du Mont Cornillon vers l’an 1210. Cette révélation demandait l’institution d’une fête annuelle en l’honneur du Saint Sacrement de l’autel. Malgré une vive persécution contre sœur Julienne et ceux qui souhaitaient que cette fête se répande, le diocèse de Liège l’institua vers l’an 1245 puis l’Église universelle ajouta cette fête au calendrier liturgique par le pape Urbain IV qui la rendit obligatoire pour l’Église entière en 1264. Voici un extrait de la Bulle du pape Urbain IV pour l’institution de la Fête-Dieu dans l’Église universelle Qu’en ce jour, les foules empressées du peuple fidèle, accourent dans les temples avec une nouvelle ferveur ; que le clergé et le peuple se lèvent pour faire éclater leur joie dans des cantiques de louanges ; que les cœurs et les désirs, les voix et les lèvres chantent des hymnes joyeux ; que la foi chante, que l’espérance bondisse, que la charité tressaille, que la dévotion applaudisse, que le choeur des prêtres jubile, que l’assemblée des vierges soit remplie de consolation ; que chacun vienne avec un cœur fervent, une volonté empressée, qu’il rende ses devoirs avec zèle, pour célébrer dignement la solennité d’un si grand jour, et puissent tous les enfants du Christ être enflammés d’une telle ardeur pour son service, qu’augmentant de jour en jour le trésor de leurs mérites, ils soient jugés dignes de recevoir comme leur récompense, au terme de leur course, Celui qui sur la croix se livra pour leur rédemption, et dans le Sacrement se donne à eux en nourriture » Extrait de la Bulle d’Urbain IV pour l’institution de la Fête-Dieu dans l’Église universelle, 1264 Jean XXII, en 1318 ordonna de compléter la fête par une procession solennelle où le très Saint Sacrement serait porté en triomphe. On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages. * PAROLE DE DIEU Jésus leur dit alors Amen, amen, je vous le dis si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Jn, 6, 54-58 * COMMENTAIRE Par saint Thomas d’Aquin 1225-1274, théologien dominicain, docteur de l’Église Prière Le pain des anges, le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants de Dieu » Dieu tout-puissant et éternel, voici que je m’approche du sacrement de ton Fils unique notre Seigneur Jésus Christ. Malade, je viens au médecin dont dépend ma vie ; souillé, à la source de la miséricorde ; aveugle, au foyer de la lumière éternelle ; pauvre et dépourvu de tout, au maître du ciel et de la terre. J’implore donc ton immense, ton inépuisable générosité, afin que tu daignes guérir mes infirmités, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement, combler mon indigence, couvrir ma nudité ; et qu’ainsi je puisse recevoir le pain des anges Ps 77,25, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs 1Tm 6,15, avec tout le respect et l’humilité, toute la contrition et la dévotion, toute la pureté et la foi, toute la fermeté de propos et la droiture d’intention que requiert le salut de mon âme. Donne-moi, je t’en prie, de ne pas recevoir simplement le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, mais bien toute la force et l’efficacité du sacrement. Dieu plein de douceur, donne-moi de si bien recevoir le Corps de ton Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, ce corps matériel qu’il a reçu de la Vierge Marie, que je mérite d’être incorporé à son Corps mystique et compté parmi ses membres. Père plein d’amour, accorde-moi que ce Fils bien-aimé que je m’apprête à recevoir maintenant sous le voile qui convient à mon état de voyageur, je puisse un jour le contempler à visage découvert et pour l’éternité, lui qui, étant Dieu, vit et règne avec toi dans l’unité du Saint Esprit dans les siècles des siècles. Amen. * Pour aller + loin commandez le magnifique “Voici ta Mère Vivre la messe” sur le site QUE LE SAINT SACREMENT NOUS BENISSE ! Thierry Fourchaud La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy 47180 Sainte Bazeille France Tél Nos sites ** Inscrivez-vous gratuitement à notre news-letter sur – Attention que nos nouvelles n’arrivent pas dans vos spam.

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